Bravo pour votre perspicacité ! C'est en effet quelque part par là, du côté du Lubéron, dans un de ces petits villages. Mais je ne saurais dire exactement lequel.... Nous étions alors du style « itinérant » Merci pour vos passages chez moi !
Il faut parfois accepter l'idée qu'une porte nous sera définitivement fermée !! Dans ce sens la fenêtre n'est plus une ouverture mais une intrusion… A quoi bon vouloir s'imposer, regardons vers toutes les portes accueillantes qui nous attendent. Ces anciennes maisons aux ouvertures étroites, aux murs épais me semblent toujours refermées sur elles même comme refusant la lumière éblouissante
Peut-être faut-il être dans une région de paix, pou ouvrir portes et fenêtres ? Ce qui n'était guère le cas dans le passé, où l'étrange étranger était forcément un envahisseur.... et ce n'était pas toujours faux.... !
Pour ouvrir une porte, il faut en avoir refermé une autre, bien souvent… Même si on est mort de trouille à l'idée de ce qu'on va découvrir derrière ! ;-)
La porte est fermée, la fenêtre est toute petite avec en plus un gros verrou sur le volet. Mais j'aperçois de la lumière à travers la vitre. Il y a de la vie, certainement, malgré tout... :-)
Un commentaire un peu tardif, mais sincère : ces deux photographies sont magnifiques de sobriété et d'élégance ! La première, ses couleurs tendres, son escalier irrégulier, cette entrée originale, un peu déglinguée est de toute beauté. C'est une évidence : cette porte et cette fenêtre sont faites pour s'ouvrir et se fermer, pour remplir leur rôle, et il n'y a aucune crainte à nourrir à leur sujet, ni au sujet de ceux qui vont les emprunter. Mon intuition c'est qu'en ces lieux tout ne peut que bien se passer. Personne n'a été flanqué à la porte. Simplement, comme disait William, il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée! PS : la beauté, elle est aussi dans le regard de celui (toi?) ou celle qui a su photographier. Un regard apaisé a su s'arrêter, regarder, voir et appuyer sur le déclencheur.
Merci beaucoup pour ce commentaire. Il me fait du bien. Autant je pense que mon écriture n'est pas si mal que ça ! Que ce que j'exprime n'est pas complètement idiot ! Autant j'ai toujours de la difficulté à reconnaître ce que je photographie. Ce que je produis me semble toujours trop banal. Je fais de la photo depuis ma jeunesse. Avec un ami du temps de nos études, celui-ci partageait mon petit local de développement noir et blanc, à la belle époque de l'argentique ! Combien de fois n'avons-nous pas dit, face à nos productions : — pppfff !! Ça fait carte postale !!!! Avec tout le mépris qu'accompagnait cette réflexion.
Comme je l'ai dit sur un autre de tes commentaires je ne publie ici que MES photos personnelles. Mais comme je doute, il me faut parfois des années pour trouver que tout compte fait cela peut peut-être être montré… Alors oui je répète : ton commentaire me fait du bien. Je le sens sincère. Et puis tu as raison sur l'attitude du photographe. S'arrêter regarder déclencher… ou pas… l'art photographique, si tant est qu'il y ait un art, c'est prendre le temps de regarder longuement, et parfois on trouve.
J'aime beaucoup ta réponse au commentaire ci-dessus. Elle m'émeut je ne saurais dire exactement pourquoi. Peut-être à cause de cette fragilité subtile du doute, qui a besoin de réassurance... Un processus que je connais par coeur. Même en travaillant d'arrache-pied sur sa construction, il demeure un fondamental des âmes sensibles. Bon rien à voir avec ta porte et ta fenêtre, dont je ne retiens que la force tranquille et la portée symbolique du message qui les accompagne. •.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Merci pour ta réaction qui me touche également. À propos de ce que tu dis « travailler d'arrache-pied sur sa construction », je crois qu'il y a quelque chose qui aide à se construire, c'est justement l'acceptation de l'imparfait en nous. Quels que puissent être les efforts développés, il restera des manques, des cicatrices, des formes d'irréparables. C'est comme les peintures sur toile qui ont été restaurées le mieux possible, après avoir été accidentées. Elles ne redeviendront jamais ce qu'elles furent à l'origine. Et pourtant elles sont toujours belles, très belles même. Ainsi les cicatrices de nos blessures. Dans certaines circonstances quand on y touche elles nous démangent, et même parfois cela fait encore un peu mal…
S'il ne s'est pas rompu le cou!
RépondreSupprimerMagnifiques photos.
Elles me rappellent les ouvertures qu'on trouve dans les villages perchés du Lubéron, à Bonnieux par exemple.
Bien à vous.
Alban
Bravo pour votre perspicacité !
SupprimerC'est en effet quelque part par là, du côté du Lubéron, dans un de ces petits villages. Mais je ne saurais dire exactement lequel....
Nous étions alors du style « itinérant »
Merci pour vos passages chez moi !
Il faut parfois accepter l'idée qu'une porte nous sera définitivement fermée !!
RépondreSupprimerDans ce sens la fenêtre n'est plus une ouverture mais une intrusion… A quoi bon vouloir s'imposer, regardons vers toutes les portes accueillantes qui nous attendent.
Ces anciennes maisons aux ouvertures étroites, aux murs épais me semblent toujours refermées sur elles même comme refusant la lumière éblouissante
Peut-être faut-il être dans une région de paix, pou ouvrir portes et fenêtres ?
SupprimerCe qui n'était guère le cas dans le passé, où l'étrange étranger était forcément un envahisseur.... et ce n'était pas toujours faux.... !
Pour ouvrir une porte, il faut en avoir refermé une autre, bien souvent… Même si on est mort de trouille à l'idée de ce qu'on va découvrir derrière ! ;-)
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il faut parfois beaucoup de force intérieure pour oser ouvrir et s'ouvrir soi-même !
SupprimerLa porte est fermée, la fenêtre est toute petite avec en plus un gros verrou sur le volet. Mais j'aperçois de la lumière à travers la vitre. Il y a de la vie, certainement, malgré tout... :-)
RépondreSupprimerla Vie grouille... même au fond des caves...
SupprimerUn commentaire un peu tardif, mais sincère : ces deux photographies sont magnifiques de sobriété et d'élégance ! La première, ses couleurs tendres, son escalier irrégulier, cette entrée originale, un peu déglinguée est de toute beauté. C'est une évidence : cette porte et cette fenêtre sont faites pour s'ouvrir et se fermer, pour remplir leur rôle, et il n'y a aucune crainte à nourrir à leur sujet, ni au sujet de ceux qui vont les emprunter. Mon intuition c'est qu'en ces lieux tout ne peut que bien se passer. Personne n'a été flanqué à la porte. Simplement, comme disait William, il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée!
RépondreSupprimerPS : la beauté, elle est aussi dans le regard de celui (toi?) ou celle qui a su photographier. Un regard apaisé a su s'arrêter, regarder, voir et appuyer sur le déclencheur.
Merci beaucoup pour ce commentaire. Il me fait du bien. Autant je pense que mon écriture n'est pas si mal que ça ! Que ce que j'exprime n'est pas complètement idiot ! Autant j'ai toujours de la difficulté à reconnaître ce que je photographie. Ce que je produis me semble toujours trop banal.
SupprimerJe fais de la photo depuis ma jeunesse. Avec un ami du temps de nos études, celui-ci partageait mon petit local de développement noir et blanc, à la belle époque de l'argentique ! Combien de fois n'avons-nous pas dit, face à nos productions : — pppfff !! Ça fait carte postale !!!! Avec tout le mépris qu'accompagnait cette réflexion.
Comme je l'ai dit sur un autre de tes commentaires je ne publie ici que MES photos personnelles. Mais comme je doute, il me faut parfois des années pour trouver que tout compte fait cela peut peut-être être montré…
Alors oui je répète : ton commentaire me fait du bien. Je le sens sincère.
Et puis tu as raison sur l'attitude du photographe. S'arrêter regarder déclencher… ou pas…
l'art photographique, si tant est qu'il y ait un art, c'est prendre le temps de regarder longuement, et parfois on trouve.
J'aime beaucoup ta réponse au commentaire ci-dessus. Elle m'émeut je ne saurais dire exactement pourquoi.
RépondreSupprimerPeut-être à cause de cette fragilité subtile du doute, qui a besoin de réassurance... Un processus que je connais par coeur.
Même en travaillant d'arrache-pied sur sa construction, il demeure un fondamental des âmes sensibles.
Bon rien à voir avec ta porte et ta fenêtre, dont je ne retiens que la force tranquille et la portée symbolique du message qui les accompagne.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Merci pour ta réaction qui me touche également.
SupprimerÀ propos de ce que tu dis « travailler d'arrache-pied sur sa construction », je crois qu'il y a quelque chose qui aide à se construire, c'est justement l'acceptation de l'imparfait en nous. Quels que puissent être les efforts développés, il restera des manques, des cicatrices, des formes d'irréparables. C'est comme les peintures sur toile qui ont été restaurées le mieux possible, après avoir été accidentées. Elles ne redeviendront jamais ce qu'elles furent à l'origine. Et pourtant elles sont toujours belles, très belles même.
Ainsi les cicatrices de nos blessures. Dans certaines circonstances quand on y touche elles nous démangent, et même parfois cela fait encore un peu mal…
Merci de me comparer à une belle peinture ça me touche ...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆