L'arbre s'est amusé à réfléchir sur ta terrasse… et toi tu as joué à en faire des reflets en le prenant à son propre jeu… Renverser l'image du miroir et voir que tout n'est pas si lisse. Qui est le plus beau mon beau miroir !
La photographie offre cette possibilité d'angles fondamentalement différents de ce que voit l'œil. Et puis le développeur- bidouilleur change encore toute la perspective… finalement qu'est-ce que le réel perceptible ?
La première photographie me procure un grand apaisement. C'est une image que je pourrais regarder longuement, sans m'en lasser. Est-ce dû à la symétrie ? Ou au fait qu'on pourrait la prendre pour une peinture ? Ou encore aux teintes rassérénantes ? L'imprécision des formes procure un effet particulier : on se prend à rêver ou à méditer. Une belle métamorphose, une belle réussite, car je n'aurais vu dans la photo d'origine que banalité...
Merci beaucoup pour ce commentaire que j'apprécie, parce qu'il vient d'une personne,… comment dire : « au regard compétent »…
J'aime aussi le premier travail de duplication. C'est curieux moi aussi, il m'a fait du bien. Cela est venu avec le recul. Quand je « travaille » il y a pas plusieurs essais, plusieurs tentatives quelques petits défis techniques à relever pour rendre cette fiction quelque peu ressemblante à un réel imaginé. Et puis arrive effectivement un temps de méditation possible. Il se pourrait que je fasse un tirage encadré rien que pour un usage personnel dans mon bureau…
Quant à la deuxième photo avec des déformations, je crois qu'au final elle ne vaut rien…
J'ai toujours de la peine avec l'expression "valoir rien" en matière de création (je pense que si une seule personne y trouve du contentement, cela vaut quelque chose), mais je peux te dire ce que je ressens face à cette deuxième image : un contraste, vif, entre l'harmonie et l'apaisement qui se dégage des sapins (un appel à la rêverie) et l'anarchie des formes qui s'entremêlent (en désordre?) si bien que cela me procure un sentiment de malaise. C'est une image que je ne voudrais pas garder trop longtemps sous les yeux, contrairement à la première dans laquelle je pourrais me perdre. Je te le dis avec des mots, mais souvent c'est mon corps qui parle tandis que je regarde. quand j'expire longuement, que mes épaules se baissent insensiblement, c'est que l'image a une beauté qui me parle. Voilà... profite de ce beau dimanche dans la joie...
Merci beaucoup pour ce commentaire sur la deuxième image. Je le sens très juste, au sens que d'autres personnes doivent certainement se retrouver dans tes propos. « Ne pas garder longtemps sous les yeux » c'est exactement ça qui me fait dire « qu'elle ne vaut rien » … à la limite on pourrait l'envisager dans un genre de GIF qui tourne en boucle avec d'autres déformations. Je vais peut-être tenter ça d'ailleurs, à suivre… (enfin je ne garantis pas…)
L'arbre s'est amusé à réfléchir sur ta terrasse… et toi tu as joué à en faire des reflets en le prenant à son propre jeu… Renverser l'image du miroir et voir que tout n'est pas si lisse. Qui est le plus beau mon beau miroir !
RépondreSupprimerLa photographie offre cette possibilité d'angles fondamentalement différents de ce que voit l'œil. Et puis le développeur- bidouilleur change encore toute la perspective…
Supprimerfinalement qu'est-ce que le réel perceptible ?
La première photographie me procure un grand apaisement. C'est une image que je pourrais regarder longuement, sans m'en lasser. Est-ce dû à la symétrie ? Ou au fait qu'on pourrait la prendre pour une peinture ? Ou encore aux teintes rassérénantes ? L'imprécision des formes procure un effet particulier : on se prend à rêver ou à méditer. Une belle métamorphose, une belle réussite, car je n'aurais vu dans la photo d'origine que banalité...
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce commentaire que j'apprécie, parce qu'il vient d'une personne,… comment dire : « au regard compétent »…
SupprimerJ'aime aussi le premier travail de duplication. C'est curieux moi aussi, il m'a fait du bien. Cela est venu avec le recul. Quand je « travaille » il y a pas plusieurs essais, plusieurs tentatives quelques petits défis techniques à relever pour rendre cette fiction quelque peu ressemblante à un réel imaginé.
Et puis arrive effectivement un temps de méditation possible.
Il se pourrait que je fasse un tirage encadré rien que pour un usage personnel dans mon bureau…
Quant à la deuxième photo avec des déformations, je crois qu'au final elle ne vaut rien…
J'ai toujours de la peine avec l'expression "valoir rien" en matière de création (je pense que si une seule personne y trouve du contentement, cela vaut quelque chose), mais je peux te dire ce que je ressens face à cette deuxième image : un contraste, vif, entre l'harmonie et l'apaisement qui se dégage des sapins (un appel à la rêverie) et l'anarchie des formes qui s'entremêlent (en désordre?) si bien que cela me procure un sentiment de malaise. C'est une image que je ne voudrais pas garder trop longtemps sous les yeux, contrairement à la première dans laquelle je pourrais me perdre.
SupprimerJe te le dis avec des mots, mais souvent c'est mon corps qui parle tandis que je regarde. quand j'expire longuement, que mes épaules se baissent insensiblement, c'est que l'image a une beauté qui me parle.
Voilà... profite de ce beau dimanche dans la joie...
Merci beaucoup pour ce commentaire sur la deuxième image. Je le sens très juste, au sens que d'autres personnes doivent certainement se retrouver dans tes propos.
Supprimer« Ne pas garder longtemps sous les yeux »
c'est exactement ça qui me fait dire « qu'elle ne vaut rien » … à la limite on pourrait l'envisager dans un genre de GIF qui tourne en boucle avec d'autres déformations.
Je vais peut-être tenter ça d'ailleurs, à suivre… (enfin je ne garantis pas…)