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samedi 27 octobre 2018

Une acrylique de Marie K.




Une acrylique sur carton, inspirée d'un détail de « reflets verts » de Claude Monet à L'Orangerie, Paris.


Je la présente ici dans quatre « positions » différentes, dont l'original en premier évidemment.

Je trouve qu'en large, ou renversée, l'œuvre prend une autre dimension à chaque fois.
Cela m'a semblé vraiment intéressant.
Je livre cela à votre méditation… 

Je n'ai pas eu l'autorisation de l'auteur pour agir ainsi. 
J'en prends la responsabilité… tant pis pour moi !

L'original

*****

Ci-dessous 3 autres présentations possibles de l'oeuvre.









10 commentaires:

  1. Wow! Mais c'est génial. Merci, je suis vraiment flattée et honorée de cette mise en avant de mon petit bout d'acrylique, selon Monet bien entendu. Sans son œil, sans son talent, sans ses couleurs, tout cela ne serait pas. Rendant hommage au maître.
    Ton idée d'inverser, élargir, retourner, est super. Tu as bien fait de te passer de mon autorisation (rire), je te l'aurais de toute façon accordée.
    Cela me fait penser au logion 27 de l'Evangile de Thomas ("faire le haut comme le bas", la clef du Royaume).

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    1. Tout créatif à des sources d'inspiration.
      C'est dans l'ordre des choses. Les maîtres se sont inspirés des leurs…
      Il ne faut pas minimiser ta propre création. Je lui trouve une singularité qui m'a beaucoup plu, comme un reflet de toi.
      J'aime bien ta citation.
      Bonne suite à toi dans la confiance en ce que tu fais.

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  2. Ta dernière inversion est celle qui pour moi m'éloigne le plus de l'oeuvre original. En la regardant mes émotions sont moins fortes, mon oeil détaille plus les couleurs comme un tout avec l'oeuvre. Bizarrement ce sont les couleurs puissantes des fleurs qui m'empêchent ainsi de ressentir le même choc.
    Alors que pour l'original le bleu est ce qui aimante mon regard en premier, je me plonge dans le bleu avant d'en ressortir pour admirer l'éclat des fleurs.
    La première inversion vient ensuite en deuxième choix après l'original.

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    1. Merci de faire part de tes ressentis sur ces différentes possibilités de présenter l'œuvre.
      Je trouve cela particulièrement intéressant. En particulier sur ce que tu dis du cheminement du regard, comment on « voyage » dans une œuvre… comment se construit en nous l'interaction entre voir et ressentir…
      de ce fait j'ai « essayé » de suivre l'œuvre avec « ton » regard… pour autant que cela soit possible bien entendu. Et cela enrichit ma perception.
      Alors merci.
      J'aimerais savoir ce que Marie K. en ressent elle-même …

      Pour ma part, j'ai progressé de la manière.
      En premier j'ai trouvé que l'original avait sa singularité propre. Mais quelque chose manquait (me manquait). Bien entendu c'était une inspiration à partir d'une œuvre partielle de Monet. En fait la zone bleue me semblait comme un « gouffre sans fin », qui m'a aspiré au détriment des fleurs.
      Aussi j'ai bien aimé que tu évoques une plongée dans le bleu afin d'en ressortir pour admirer les fleurs.
      C'est quand même curieux que nous soyons arrêtés au même endroit, mais pas avec le même ressenti… et personnellement je trouve ça assez délicieux que chacun ait sa propre manière de regarder.

      Puis, je ne sais trop pourquoi, j'ai penché ma tête pour regarder un peu ce que donnerait la première inversion. Ce n'était pas commode, aussi j'ai téléchargé l'œuvre pour pouvoir la renverser sur l'ordinateur.
      Alors j'ai eu le sentiment d'un jaillissement de vie avec intensité et une force que rien ne pouvait vaincre. Comme si tout surgissait des profondeurs obscures jusqu'à la lumière. Et le bleu devenait une sorte de méandre de rivière faisant onduler la vie.

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  3. Pour moi c'est la 1ere "inversion" qui me parle le plus.
    Jolie idée. J'aime aussi les liens invisibles qui nous ont reliés, Marie, son oeuvre, toi, Angedra et moi, au moins le temps de cette démarche, Alain. Merci pour ça, c'est très généreux de ta part.

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    1. Pour moi aussi, c'est la première inversion, comme je l'explique dans la réponse à Angedra.
      Et tout comme toi je suis sensible à ces liens invisibles qui se tissent. Il y a les fils invisibles qui unissent les personnes au-delà des apparences de l'ordinaire.
      Mystère des liens vitaux qui font percevoir le Mystère plus grand.

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  4. Dans la 1 et la 3 je vois des fleurs qui nagent, dans la 2 des fleurs qui poussent, et dans la 4 des fleurs qui tombent, épuisées par trop de pluie comme les miennes aujourd'hui.
    Alors forcément c'est la 2 que je préfère.
    Excellente idée que ce changement de sens. Je vais essayer avec quelques photos moi aussi, tiens ! :)

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    1. J'aime bien ton interprétation…

      quant aux photos, j'ai fait cela avec certaines des miennes.
      Notamment avec des reflets dans l'eau.
      Tiens je devrais les retrouver… faudrait surtout que je me souvienne des dates…

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    2. J'ai le même problème avec les dates. Je viens de chercher une photo, je pensais qu'elle avait 4 ans, et en fait elle en avait 2. Il faudrait que je revoie mon système de classement.
      Je t'ai mis une inversion sur mon dernier post. L'architecture se prête bien à l'exercice aussi.

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  5. très juste, belle démo, peut être seras-tu amusé par ce petit jeu dans lequel j'ai exploré une de mes peintures en la photographiant en lumière rasante ? ici http://emmabarbouille.eklablog.com/marines-a126061902

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